L’emploi des subordonnées de cause

Rappel

J’ai apporté ces livres pour que vous les lisiez.

De quelle subordonnée s’agit-il ?

Rappel

C’est la subordonnée de but, introduite par la locution conjonctive « pour que ».

Motivation

Citez les autres subordonnées compléments circonstanciels.

Motivation

Il y a les subordonnées : d’opposition, de conséquence, de temps, de but, …

Annonce du sujet

Qu'allons-nous étudier aujourd'hui ?

Aujourd'hui, nous allons étudier les subordonnées de cause.

Analyse

Citez les mots subordonnants qui introduisent les subordonnées de cause.

Analyse

1. Les mots subordonnants

Les principales conjonctions ou locutions conjonctives servant à introduire les subordonnées compléments circonstanciels de cause sont : attendu que, comme, étant donné que, parce que, puisque, vu que, sous prétexte que.

2. L’emploi du mode

Le verbe de la subordonnée complément circonstanciel de cause se met :

1. A l’indicatif, quand cette subordonnée exprime un fait considéré dans sa réalité.

Ex. : Je me suis agacé parfois (…) d’entendre des hommes me dire : « vous pensez telle chose parce que vous êtes une femme ».

2. Au conditionnel, quand elle exprime un fait simplement possible ou soumis à une condition énoncée ou non.

Ex. : Evitez de prendre cette route parce qu’elle pourrait être coupée.

3. Au participe dans les propositions participes.

Ex. : Le soir approchant, nous hâtâmes notre marche.

Remarque : les expressions telles que, non que, non pas que, ce n’est pas que, au moyen desquels, on écarte une fausse cause. Ils se construisent avec le subjonctif.

Ex : je contredis : non que je veuille le vexer, mais la vérité a ses droits.

Quelle est la fonction de la subordonnée ci-dessous :

Je la pense parce qu’elle est vraie.

C'est une subordonnée de cause.