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IIème Partie : PHILOSOPHIE BANTOUE
  1. Introduction

 

  1. Rappel

Par quoi la philosophie et sciences se convergent et se divergent ?

 

 

 

  1. Motivation 

Par quel autre terme peut-on désigner la philosophie africaine?

 

 

  1. Annonce du sujet de la leçon du jour :

 

 

 

  1. Développement

 

 

 

Quels sont les thèmes de la philosophie bantoue ?

 

 

  1. Synthèse 

Que devons-nous retenir de cette leçon ?

 

  1. Application
  • philosophie et science se convergent par leurs définitions étymologiques,  leur but et leur complémentarité. Et se divergent par leur objet, la méthode, l’influence sur le chercheur, la valeur et l’esprit général.

 

  • Philosophie bantoue.

 

 

 

  • Aujourd’hui, nous allons voir la philosophie bantoue.

 

 

IIème PARTIE : LA PHILOSOPHIE BANTOUE

 CHAP. I. QUELQUES THEMES DE LA PHILOSOPHIE BANTOUE

 

I.1. Anthropologie bantoue

Les bantoues conçoivent l’homme sous deux dimensions.

I.1.1. Point de  vue psychologique (en lui-même)

De ce point de vue, les bantous considèrent l’homme comme un  être  complexe  constitué essentiellement de trois parties :

1° Enveloppe corporelle (le corps) :

C’est la partie visible de l’être qui le permet de le distinguer des autres êtres. C’est un contenant putrescible, la partie la plus faible de l’être.

2° Souffle vital (l’esprit) :

C’est  le principe divin qui  durant le sommeil et grâce aux pratiques magiques, sorcières ou fétichistes peut quitter  le corps.

3° Le principe vital (l’âme)

Profondément et  intimement lié à  Dieu et aux ancêtres, il subsiste après la   mort du corps.

 

I.1.2. Point de vue anthropologico-social

Les bantous conçoivent l’homme comme étant étroitement impliqué  dans un réseau des relations sociales et vitales par et pour lesquelles il existe.  L’homme individuel , dans ce cas ne possède pas sa force vitale qu’en restant dans une   communion étroite avec les autres membres de sa communauté : c’est la solidarité clanique considérée comme la notion fondamentale de l’anthropologie bantoue : cette solidarité fait de la famille élargie ou du clan une sorte de microcosme de contribution de forces vitales en commençant par l’être suprême, les fondateurs du clan, et en passant par les défunts et chefs de clan jusqu’au dernier né de la lignée.

La conception d’étroite solidarité de personne est certainement l’une qui marque la différence  avec la conception occidentale qui reste individuelle ou individualiste.

Cela est particulièrement visible dans les cosmogonies africaines.

                                                                  

I.1.3. Les cosmogonies africaines : continuité et aventure

La  cosmogonie bantoue ou africaine nous propose des univers continus. Les êtres y sont ordonnés selon une hiérarchie totalisante.

Au sommet    nous avons Dieu, créateur unique  dont le rôle est avant tout  d’apporter des réponses aux questions  premières que se posent ses hommes sur l’univers et leur destinée.

En dessous de Dieu, nous avons les divinités présentes et agissantes, mais  bien bornées  dans leur pouvoir.

Après les divinités, nous avons les fondateurs et les défunts du clan qui participent  aux forces divines qu’ils rependent parmi  les vivants.

Chez ceux-ci, ceux-là font objet de plusieurs   cérémonies.

Dans la communauté des vivants les êtres sont hiérarchisés sous forme pyramidale  selon les distinctions de sexe, d’âge, de génération, de rang et fonction sociale, …définissant une échelle sur laquelle tous les individus sont disposés, chacun à sa place, entre ses ascendants et ses descendants.

Après le genre humain en  vie, nous avons les forces naturelles animale, végétale et minérale.

 

 

Les bantoues conçoivent l’homme sous deux dimensions.

Point de  vue psychologique

(en lui-même) : Enveloppe corporelle (le corps) ; 

Souffle vital (l’esprit) ; Le principe

vital (l’âme).

 

Point de vue anthropologico-social :

c’est la solidarité clanique ; Les cosmogonies africaines 

: continuité et aventure. Au sommet nous avons Dieu ; En dessous de Dieu, nous avons les divinités présentes et agissantes, mais  bien bornées  dans leur pouvoir ;

Après les divinités, nous avons les fondateurs et les défunts du clan ; Après le genre humain en  vie, nous avons les forces naturelles animale, végétale et minérale

 

 

 

Parlez-nous de la conception de Dieu et de l’Homme dans votre tribu.